Jeanne et Marianne sont revenues
porter, une et indivisible, la Victoire
au peuple qui n’en peut plus de boire
les grandes plaies. Le holà décousu,
la faction résiduelle et ses comparses,
qui prospèrent encore sur les deniers
publics, veulent le mettre à l’affiche. Dénier
l’amour extrême de la France, une farce !
Le récit des vacances
dure le règne d’une rose.
Le récit de la France,
les parjures le couronnent d’épines.
Qui pour reprendre l’épée,
la face tournée vers la gagne ?
Le peuple de la croix et du drapeau
Il est de plus en plus honnête
de croire que le cher Pays de mon enfance
et de nos inoubliables ascendances
reprendra le Pouvoir en 2027.
L’Université française,
cela commence à se savoir,
perd moins ses doyens
que ses facultés.
Je me souviens d’un temps
où professeurs et étudiants
parlaient pour ne rien haïr,
où le faîte de s’instruire
ouvrait le chemin du débat :
ta voix n’est pas mienne,
mais les lois qui m’appartiennent
ne seront jamais censées l’ignorer.
Elle est tombée du balcon,
la rose
du 10 mai 1981.
Ce n’est pas grand-chose,
une paille,
au regard de 2017 en France.
Comment notre Patrie
en est-elle venue à l’architecte
du trente-sixième dessous ?
Avec les Corses, éclaireurs du Christ,
qui veillent sur la croix au cœur du village,
j’ose croire au rebond de nos racines,
comme à la Grande armée en 2027.