14 avril 2017
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Le défi lecture autour de l'autobiographie et du récit d'enfance
a donné l'occasion à Cécile, qui ne compte pas pour rien,
d'ouvrir au CDI un atelier faisant l'apostrophe belle
à "une vie soumise à la nécessité".
Dans l'obligation d'être attentives devant cette émission
que la littérature regrette plus que jamais, les différentes
équipes ont réussi à compléter le script ou à relever une
phrase terrible : "J'écris peut-être parce qu'on n'avait
plus rien à se dire."
Un témoignage poignant qui pourra éveiller
une résonance profonde pour tous ces ados
appelés à leur tour à changer de monde.
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Coups de coeur
12 avril 2017
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15:24
Comme par miracle un jour de sabbat,
une vieille dame courbée sous une arcade
qui oublie de sourciller a redressé le port
de son enveloppe humaine.
La coupe aux fièvres qu'elle nous tendait
a une glace italienne sur ses lèvres désormais.
Devant cette ligne retrouvée, personne n'ose
quelque chose d'indigne éprouver.
En son honneur, on pourra également s'amuser
de la voir mobile au musée de l'automobile.
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Coups de coeur
10 avril 2017
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Gorgé de soleil comme le Barolo des Langhe,
Cesare ne pavoise plus à l'ombre de Turin.
La campagne est égorgée dans la grande ville
et tout ce qui faisait la fortune de notre ami
ne vaut pas un euro au bord du Pô.
Pour cet effroi ô combien compréhensible et par
la grâce de madame Coutant, nos italianistes
rendront demain la monnaie de leur liesse.
Simili a degli eroi, abbiamo il cuore a strisce...
Pas si mince la jeunesse !
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Coups de coeur
7 avril 2017
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Maman adorable et fleurs périssables
Page 11, Jacqueline se retrouve sur la route
de l'exode. Les forces d'occupation l'arrêtent
pour lui offrir des bonbons. Elle est encore faible.
L'épicier qui fait payer l'eau à ses compatriotes
n'aura pas les oreilles couleur griotte.
Page 11 toujours, Ariane voit rouge ; la résistance
ne s'achète pas avec des sucreries dans la paume
d'une petite fille : "Jette ça ! "
L'estomac de Jacqueline refuse de perdre ces bêtises
qui ont déjà gagné Cambrai.
Page 88, Jacqueline se retrouve sous la voûte
que rien n'érode. Ses grands gosses la fêtent.
Elle va souffler deux fois la bougie du débarquement.
La tarte aux cerises est gonflée comme un parachute
à Sainte-Mère-Église. Il nous faut tout de même dire :
"La farine est française." Brut de rire.
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Coups de coeur
6 avril 2017
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Derrière la vitre, un chat pleure jaune ;
il déteste voir la Grosse pomme gratter
le ciel. Pour renouer avec l'état contemplatif,
il miaule un taxi. Devant l'arbre et le champ,
avec l'oiseau et le papillon, fini d'être plaintif.
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