Quai des bouquinistes, les larmes
ne lisent plus le feu. Esmeralda
nous montre la cathédrale, enceinte
d'un nouveau Siècle. Plus aucune crainte
à nourrir. Le Cœur des charmes
de Paris se remet à battre. Les soldats
d'art l'ont grandement apaisé. Encore trois ans
et Notre-Dame refera flèche merveilleusement.
Sortons de table, l'appétit
pour l'art n'est pas perdu.
Un guide du centre d'interprétation de l'architecture
et du patrimoine a pu compter, cet après-midi,
sur le cabinet "4C" venu de l'Avant-Pays
pour faire, face aux façades, acte de lecture :
hôtels particuliers, sainte chapelle du château
des ducs de Savoie, palais de justice.
Les dessins réalisés sur-le-champ
ont apporté d'autres pierres aux édifices.
Il faut savoir s'acquitter à table
de tous les héritages admirables.
Je me souviens d'un sourire en coin,
qui recueillait l'insomnie de ma grand-mère :
"Si je vous racontais, Fernande, la nuit que j'ai passée".
Elle avait un petit air de Marguerite Duras,
l'Amant pour livre de chevet. Son mari
Dédé jouait au bocage normand. Une perte
pour un profit. Les musées d'Ennery ou bien
encore Guimet la chargeaient de missions en Asie.
Elle était venue faire une conférence
au musée des beaux-arts de Chambéry.
La revue Archéologia avait également salué
deux contributions dédiées à l'Indonésie
ou à l'art khmer de la Birmanie et de la Thaïlande.