Il a raison Michel Houellebecq,
faire ses courses au Monoprix
est un pâté de maisons avec ;
le client et l’hôtesse en stéréo sourient.
Il a raison Michel Houellebecq,
faire ses courses au Monoprix
est un pâté de maisons avec ;
le client et l’hôtesse en stéréo sourient.
Tu laboures sur la piste de Bolt ;
tes jours sont distancés à la récolte.
Le cygne d’arrivée te pince
pour un départ manqué.
Ça fait mal aux derniers diams
de ton cœur. La porte grince,
il est temps que tu clamses ;
dans l’autre champ, un épi de blé...
Il n’est pas sorti du monastère
pour écharper le monde, frère
bibliothécaire. Son cœur enclin
aux orties ne mérite que le déclin.
Une écharde au talon
ne fait pas le barde ; allons,
frère bibliothécaire, voir si tes pointes
en éventail soufflent des mains jointes.
Le réchauffement de la banquise,
il l’attend à bout de forces.
Un volcan des îles Marquises
saute au cou du vieux morse.
Un cœur replié sur un banc
parcourt le journal ; la mort
le suit du coin de l’œil.
Le monde a accéléré le train
et ne regarde plus les visages.
Il commence à faire frisquet ;
où ai-je mis ma bouillotte ?
Tiens ! une blonde actionne le frein
et pose ses yeux dans ce paysage.
Elle ouvre d’un éclair le lit de feuilles
et murmure à la foudre d’escampette :
" Ne fronce plus le deuil ;
ma paupière te veut pour cil conjugal."