Vendredi prochain, les élèves de troisième
devront se montrer maîtres de l'une des cinq
oeuvres figurant sur leur liste.
Les professeurs auront pour la dernière fois
en amont rivalisé de fiches repères. Mais seule
l'appropriation personnelle vaudra pour chaque
candidat entrée dans la lumière.
En définitive, l'histoire des arts pourra sortir
du Brevet la tête haute. La réforme du collège
lui fera des petits (parcours d'éducation artistique
et culturelle).
Nous aurons l'horizon pour en parler, notamment
aux petits envoyés des écoles de Novalaise, Lépin,
La Bridoire, Saint-Alban-de-Montbel et Ayn.
C'est tellement beau un tableau qui n'est jamais fini !
Le temps des monastères ne revenait pas
seulement à se taire.
Avec frère Umberto, nous pensons à la
magnificence de l'expression, entre enluminures
du scriptorium et les chants de la chapelle.
Les vacances sont là et avec elles l'envie
de retourner vivre Paris...
Nous ne prendrons pas au hasard le métro
pour le Petit Palais, tant il est vrai que ce musée
ne s'est jamais amusé à estamper les visiteurs.
Vendredi, deux classes de troisième et leurs
dévoués accompagnateurs sortiront du cadre
de notre collège pour ouvrir à Lyon la fenêtre
de la biennale d'art contemporain.
Au fil des Confluences, nous sucrerons la
communion avec le sculpteur Anish Kapoor
au couvent de La Tourette ; la mémoire
de l'architecte Le Corbusier se passera
de nos pierres.