Michael Jackson a fait avancer la cause
de l'art. Le grand palais en témoigne.
Mais accordons-nous une pause,
un flottement que le mime Marceau soigne.
Michael Jackson a fait avancer la cause
de l'art. Le grand palais en témoigne.
Mais accordons-nous une pause,
un flottement que le mime Marceau soigne.
Le musée national de Rio se tord,
aucun boyau du savoir ne sort
indemne. Le feu a pris un air crâne
et nous sommes bons pour le bonnet d'âne.
La manière si pleine de représenter le vide
n'appartient pas seulement à la poésie.
Et nous pensons évidemment au recueil
"Travailler fatigue" de Cesare Pavese.
Elle est aussi propre à l'architecture
de la bibliothèque nationale de France,
née il y a vingt ans de Dominique Perrault.
Le Président François Mitterrand
ne s'y était pas trompé, Après la paille
et le grain, place au tissu métallique.
Aujourd'hui, nous hurlons de bonheur
devant ces quatre tours à livre ouvert.
Plus d'un monde a sorti des œuvres d'art,
l'homme du désert s'élève contre le dernier regard
qui ignore son entrée dans l'histoire. Nul grain de sable
quand toutes les civilisations dressent la table.
Le roi du Maroc Mohamed VI regarde La mère de Whistler,
qui inspira à Mister Bean quelque lumière...
Crédits photo : Ludovic Marin / AFP