Dans les couloirs du collège, des travaux d'élèves
(journées de cohésion, recherches à la mémoire
des Poilus) et des photographies prises sur le vif
du voyage à Paris éclairent les rencontres
parents - profs de la certitude que le talent
ne saurait se résumer à la note.
Enlever le doute sur le chemin de l'émancipation,
telle est la résolution prise par le monde
de l'éducation et la conférence nationale
consacrée à l'évaluation n'est pas sans apporter
quelques lettres de compétence au parcours qui retient
encore les chiffres pour seule preuve de performance.
Il faudra évidemment que la société (à responsabilité
limitée?) se mette au diapason, tant il est "frais"
que la vie professionnelle jette souvent un froid
sur la prise en compte des potentiels... Trop d'emplois
continuent de réduire le travailleur à une seule case ;
cela ne participe guère du tableau que l'on appelle
à la bienveillance !
Pour conclure (sur une bonne note?) l'abandon de
la notation et des moyennes trompeuses ne reviendrait
pas à préparer nos jeunes à un monde de "bisounours" ;
le socle commun est une pierre d'exigence.