Musilac l'a déjà Sue, mais le vendredi
10 juillet prochain personne ne fera
la sourde oreille.
Il faut l'entendre pour apprendre
le soleil. Selah classe !
Musilac l'a déjà Sue, mais le vendredi
10 juillet prochain personne ne fera
la sourde oreille.
Il faut l'entendre pour apprendre
le soleil. Selah classe !
Depuis Woodstock, sa voix en faisait
des tonnes ici-bas... Désormais,
ce sera dans l'au-delà que l'ami
Joe Cocker fera le poids.
L'Afrique n'a jamais éteint la musique
et quand le groupe de Ringo Starr
en témoigne cela nous chauffe à noir.
Il faut dire aussi que l'ex-guitariste de Toto
(et ce n'est toujours pas une blague)
comme le premier organiste de Santana
sont pour beaucoup dans l'envie de danser
qui nous prend itou.
premier photographe à la tête de l'Académie des beaux-arts /
© Olivier Ogeron/Maxppp
Lucien Clergue, qui savait si bien cadrer
la nature humaine en noir et blanc,
va réserver maintenant son talent
pour un autre monde.
Créateur des fameuses Rencontres d'Arles,
il avait également le don de mériter la compagnie
et l'amitié des plus grands artistes, nous pensons
notamment à Picasso et à Cocteau.
Une correspondance, publiée par Actes Sud,
témoigne de cette familiarité généreuse partagée
par l'écrivain et le photographe :
"Cher Lucien,
J'ai trouvé les épreuves de la chouette et l'hirondelle.
Il importe que vous ne restiez pas sur un seul thème
et que votre angle de lumière aborde un autre monde.
(Comme dans les admirables nus.) Vos bêtes mortes
doivent être une rareté."
"Mon très cher Jean,
Puisque vous êtes à Paris, le mieux est que vous
voyiez avec Seghers quelles photographies il faut
choisir parmi les nus pour illustrer Paul Eluard
car nul mieux que vous n'est apte à le faire.
Si vraiment cela se fait et je n'ose y croire,
ayant tant eu de déceptions, c'est un cadeau
royal qu'il m'offre, car illustrer Paul Eluard
à mon âge me bouleverse profondément.
Ma grande tristesse est qu'il ne soit pas là pour
guider ce choix avec vous, pour cette réalisation.
J'espère que cela donnera l'occasion à Picasso
de faire un portrait d'Eluard pour la couverture."
Lettres datées du 1er octobre
et 3 décembre 1956.
Dans le métro, tout est réglé comme du papier à musique,
à commencer par la gamme qui ouvre et ferme les portes.
Chacun ne demande qu'une chose, pouvoir mener
sa journée à son terme...
Un musicien entre alors, armé de son saxophone,
et la paix accompagne les êtres sur leur montagne.