Au Pop Club, avec Serge Reggiani et Yves Montand.
Sur le petit écran, il arrive souvent
que les visages soient dépourvus
d'une voix digne d'être retenue
mais, fort heureusement, les grandes
ondes nous livrent en culture des voix
qui sont pour nous autant de visages
singuliers et familiers à la fois.
José Artur était à cette ressemblance ; qu'il
repose en paix sur sa nouvelle fréquence !
Le collectif "cartooning for peace"
a également déclaré la guerre
aux signes ostensibles d'intolérance.
Le poète René Char disait qu'il ne fallait pas
laisser des preuves mais des traces de son
passage car seules les traces font rêver.
Au bout de ces trois jours d'infâmie,
nous pouvons reprendre avec les survivants
de Charlie qu'un seul dessin hebdo suffit
pour rêver.
Rendez-vous au kiosque mercredi prochain.
Quel bonheur de retrouver le paysage concret
du collège et de réaliser que nos projets ne
fondent pas comme neige :
éducation à l'orientation en cinquième
et quatrième, entre découverte et fiche
d'une profession ;
engagement des trois classes de troisième
et d'une de cinquième dans la lutte contre
les discriminations, en partenariat avec
la ligue de l'enseignement (lecture d'image
et écriture fraternelle) ;
pactes scolaires autour du slam (quatrième)
ou du conte (sixième), complétant d'autres
créations : carnets de voyage (Paris) ou à
l'appui du prix des écoliers lecteurs ;
points lecture (défi final en mars pour les trois
divisions de troisième et prix des incorruptibles
en quatrième) ;
exposés en SVT (sixième) et en Espagnol -
Argentine (troisième) ;
préparation de la soutenance orale du 30 janvier :
le métier d'élève (introduction), la découverte
d'un monde professionnel (poster projeté),
le projet d'orientation (en lien ou non avec
le stage d'observation).
Autant dire que nous aurons le nez dans le guidon,
tout au long de ces cinq semaines qui nous sont
offertes avant la demande des vacances de février,
et nous en ferons d'autant plus notre profit qu'un
proverbe grec nous rappelle qu'Une roue qui tourne
ne rouille pas.
Du concret donc très apprécié, mais le paysage abstrait
ne saurait pour autant être déprécié...