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Comme un chanteur abandonné, un petit oiseau
en pull marine est venu me demander du pain.
Le moral au fond de la piscine, il garde l'arbre
pour les copains qui sont partis louer le soleil.
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Retiens les jours avec où tu faisais du théâtre grec
Ma petite maman ne mène plus sa vie ;
au fond du mouroir, pour la venue
d'une lumière blanche elle prie :
ce n'est que moi, quelle déconvenue !
Entre l'ombre et la lumière
D'un côté, la souche flanche selon Paul Valéry :
" Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie."
De l'autre, une touche blanche pour Arthur Rubinstein :
" Quand je suis seul alors vraiment je suis nombreux."
L'Éternel n'est pas du genre à faire des manières,
n'en déplaise aux pisse-froid du puits de science.
Là où le temps ne se conjugue plus avec la matière,
il ouvre tranquillement le grand livre de la conscience.
À six jours d'intervalle, Igor a rejoint Grickka dans l'étoile obscure...
L'Éternel, de bonne composition, les installe au premier rang, pour la lecture
d'un DVD (disque du vivant déterminé), informatif à plus d'un titre gémellaire :
" Grichka et Igor, c'est plutôt bien ce que vous avez fait de votre vie sur terre."
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L'année oubliera de faire cause commune
avec la colère, au bénéfice de la douceur.
Nous aurons des sarments sous la lune
pour allumer le barbecue, frères et sœurs.
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