Guillaume Tell fait de sa flèche une voix pour l'indépendance
Vaque âme de printemps à la saine occupation
de la poésie, telle fut l'impérieuse invitation
lancée par le barde Béal et les muses Ratel,
Poirot et Girolet, à la belle équipe chantre deTell.
Et la flèche de ce charivari toucha le coeur
du public familial, venu de Novalaise et d'ailleurs.
Du spectacle chaleureusement applaudi le 5 avril,
découvrons par exemple ces quelques fils :
"Notre rire nous le cachons maintenant
Car l'éolienne est tombée sur cette Terre
Et elle a fait une marque de fruit.
Le clown a perdu son nez.
Tout déménage dans ce jardin.
Où sont passés concombres et courgettes,
l'égalité et les tomates?
On a mélangé patates, pastèques et fraternité".
Passage avide lu par Tani, à voix haute et inspirée.