Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, respectivement
alors ministre de l'Education nationale et ministre des Droits
des femmes, en janvier 2014 dans une école de Villeurbanne /
Philippe Desmazes - AFP
Il y a un moment à peine, Ariane Baillon, une lycéenne
sérieuse de 17 ans, qui entrera cette année en hypokhâgne
au lycée Louis-le-Grand, adressait une pétition au ministre
de l'éducation en exercice Benoît Hamon pour se plaindre
à juste titre de la dernière place donnée aux femmes
dans les manuels scolaires.
Hélène Haus, du journal Aujourd'hui en France, veut bien
éclairer cette "lanterne rouge" de quelques chiffres :
sur 13192 noms mentionnés dans les livres d'histoire,
seuls 6,1 % appartiennent à la gent féminine ; dans la
même matière (en confusion), le rapport sur les stéréotypes
masculins et féminins dans les manuels scolaires, publié en juin
par le sénateur Roland Courteau, mentionne le pourcentage
abracadabrantesque de 3% en termes de notices biographiques.
On peut toutefois légitimement croire que l'égalité de traitement
sera prise en compte dans la rédaction des nouveaux programmes,
d'autant que madame Najat Vallaud-Belkacem vient de devenir,
comme elle le méritait, la première femme à la tête de notre
Grande maison.