5 novembre 2016
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Le sentiment d'être oppressé de partir
en week-end n'en mène pas large
le long de l'autoroute.
Et pourtant plus d'une goutte
sur le parebrise de ma Clio accusent
la planète d'avoir perdu le chic
des petites gares et du verger.
Le péage franchi sans regret,
j'ouvre ma boîte aux lettres
et je reçois un choc en retour :
"Prendre le prochain vent
Le nuage facétieux
Comme on prendrait le train
Puis tomber de la dernière pluie
Dans une petite gare
Où jamais personne ne descend".
Avec Patrick Chemin, on ne fait plus table
rase de la campagne ; l'humain est affable,
et il met un point de poésie aux phrases
qui se magnent.