Hier matin, pour la énième voie d'eau,
le lac d'Aiguebelette a servi la cause
de l'aviron, lequel parfois indispose
les pêcheurs du coin...
Je me suis pointé à la base des derniers
championnats du monde, où madame
Henry, professeur d'éducation physique
et sportive, m'a très vite indiqué le bon
côté des pelles.
Depuis la route de la Combe, j'ai plus
facilement deviné la ligne d'ô, placée
sous le contrôle avisé de madame Tanchon,
également enseignante en EPS,
et entendu, entre deux chants d'oiseaux,
un donneur d'ordres retarder le mouvement.
Les séries de la compétition (bi-académique)
ont fini par suivre leur cours et, sur l'autoroute
pour Chambéry, je me suis murmuré que ce sport,
dont l'aspect technique barre l'excès de public,
méritait de continuer à vivre sans être dérangé.