Pascaloup de Savoie

L'ami Jacques Higelin a été entendu

en hauts cieux, la pluie et le froid

ont fait leurs adieux.

Lors, qu'il est bon de redire "bonjour"

à l'Avant-Pays de nos amours !

C'est la rentrée des cols, de l'Epine

au Chat, en moulinant plus ou moins

rapidement par la Crusille, la Lattaz

(quel coup de latte !) et le Mont-Tournier.

5 passages au programme et 84 kilomètres (sous

la chaleur : merci à la mémé de Saint-Maurice-de-

Rotherens et à Christiane d'Ameysin pour leurs

boissons sans EPO), ce n'est déjà pas si mal.

L'entraînement qui suivra son cours devrait

me donner la force de revivre, 10 ans après,

le Galibier, à moins que la neige ne vienne d'ici

la mi-août baisser la barrière du Plan Lachat...

T'en fais pas Griezmann - il y aura d'autres larmes...

Pour continuer sur la lancée d'une

démarche innovante et signifiante,

j'ai regardé les quarts de finale de

la coupe du monde de football avec

les yeux de notre Université d'été.

Ainsi, en termes d'évaluation,

retiendrai-je (comme vous ?)

que nos Bleus (la couleur qui

convenait vendredi) et les Diables

rouges de Bruxelles ont certes fait

du chemin, mais qu'ils sont encore

"dans les choux" quand l'Allemagne et

l'Argentine leur font passer le contrôle

de l'intelligence tactique et de la

sérénité collective.

Les progrès attendront peut-être

l'Euro 2016 sur nos terres pour

être brevetés.

Crédits photo : AFP

Félix Mayol qui chantait si bien les mains

des femmes (Jenny Cook en savait quelque chose)

s'est retourné dans sa tombe pour faire la bombe

avec les terribles guerriers en provenance de Toulon.

Les mains des hommes en rouge et noir, 

sans oublier la botte de Jonny Wilkinson

(encore 13 points qui n'auront  pas pris leur retraite),

ont mis à l'oraison (23-6) les Saracens (à ne pas

confondre avec le Sarrasin honni des Visiteurs).

Au coeur de la rade, le Pilou-Pilou est encore monté

en grade. Il reste le bouclier de Brennus à conquérir

pour cette équipe qui n'a jamais été castrée

en termes de volonté.