Roland Garros n'en croit pas ses cieux,
même s'il sait qu'une Demoiselle
peut prendre de la hauteur.
Jelena Ostapenko, que l'on n'attendait
pas cette année à pareille crête, vient
d'amasser de la terre jusqu'aux étoiles.
Roland Garros n'en croit pas ses cieux,
même s'il sait qu'une Demoiselle
peut prendre de la hauteur.
Jelena Ostapenko, que l'on n'attendait
pas cette année à pareille crête, vient
d'amasser de la terre jusqu'aux étoiles.
La préparation du Tour de France a forcément
bonne mine quand elle emprunte les routes
escarpées du Critérium.
Et je me souviens, en tout rien tout amateur,
d'avoir nourri mes vingt ans avec le gratin dauphinois.
La descente du col de Porte n'est pourtant pas un délice :
un jeune coureur, aussi têtu qu'une patate chaude,
vient de sortir de table pour servir le précipice.
Mais son sang est déjà de retour à la surface.
Pour un Breton qui se respecte, la douleur
ne sera jamais une teigne.
Il prend la Bastille pour commencer son règne.
Même si le Chaudron reste bouillonnant d'espérance,
il faut savoir quitter le banc du destin. Christophe Galtier
ne remuera plus l'équipe au-delà du chiffre 8 et personne
ne lui en voudra. Entier dans ses principes de jeu,
qui auront permis de remporter la coupe de la ligue 2013
et le derby à plusieurs reprises, l'entraîneur de Sainté
a su composer avec les moyens parfois du tort
(recrutement irresponsable à plus d'un mercato).
Il mérite un grand bravo. Puisse la passation des pouvoirs
sportifs donner à la panthère verte (pour cette décennie
placée sous l'égide d'Emmanuel Macron) la griffe
qui lui manque en France et en Europe.
La centième édition du Giro s'élance de Sardaigne ;
jusqu'au 28 mai, la route va se corser pour les coureurs.
On pense au Stelvio bien sûr mais aussi au Mortirolo
(rebaptisé pour une foi "montée Scarponi") et au Blockhaus...
Le combat devrait faire rage entre Vincenzo Nibali, un habitué
de ces hauts lieux, Nairo Quintana, aussi fort qu'un café de
Colombie,et peut-être Thibaut Pinot s'il ne reste pas en plant.