Comme l'a mesuré le Président Hollande,
la musique n'adoucit pas les tueurs,
mais en ce jour où le Mali chante
l'armée de la France, sans laquelle
l'homme africain de là-bas aurait eu
bien du mal à demeurer dans son histoire,
faisons corps à kora avec Chérif Soumano,
qui vient de donner jeudi, à la Cité des Arts
et à l'oreille de nos chers Eléphants,
un concert on ne peut plus bluffant.
Le World Kora Trio, rassemblant batterie,
kora et violoncelle, a suivi pour l'occasion
la piste d'un jazz-rock et ouvert l'horizon
de la joie du vivre aux 130 auditeurs présents.
Comme le confie l'artiste à Thomas Lanier
du Dauphiné libéré, la kora est "une harpe-luth
mandingue. Elle est constituée d'une grosse
demi-callebasse et recouverte d'une peau.
C'est un instrument à 21 cordes qui joue
en même temps la basse, la mélodie et le solo."
Aujourd'hui, 15 jeunes musiciens de l'APEJS
auront le privilège de travailler avec Chérif Soumano
la Diarabi (amour en malien), une musique traditionnelle
africaine, qui montre elle aussi qu'on peut partager la scène.