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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 14:30
"Vole comme le papillon, pique comme l'abeille"

"Vole comme le papillon, pique comme l'abeille"

Au sortir d'un rêve agité sans Samsung

sous l'oreiller mais avec la soupe de Warhol

sur l'estomac (quel dernier repas pour l'HDA !),

 

 j'ai entendu Grégoire Samsa annoncer à la radio

que la vermine de la maladie venait d'emporter un

homme qui eut le choc et le chic de nous laisser baba.

 

30 octobre 1974, il reste une poignée de secondes

au huitième round, le rhinocéros Foreman continue

de pousser dans les cordes un pachyderme qu'il croit

condamné au sommeil ; grave erreur d'acharnement,

en un éclair * de déchaînement Ali le met à l'envers du soleil.

 

Pour en avoir autant sous le poing, Muhammad s'est

toujours montré dur avec lui-même :

 

"Je vais partager un petit secret avec vous. La course

à pied fut à l'origine de ma force. Très tôt dans ma carrière,

j'ai appris à courir au-delà de la fatigue. Tant que je ne

ressentais ni lassitude ni douleur, je considérai cela comme

un simple échauffement. Il fallait que je dépasse mon seuil

de tolérance pour que l'entraînement devienne profitable.

C'est à ce moment-là que je mettais les bouchées doubles.

Chaque kilomètre supplémentaire m'apportait un surcroît

d'énergie. Ce qui fait la différence sur un ring, c'est ce dont

on est capable une fois qu'on est fatigué. C'est la même chose

dans la vie. Ne vous laissez pas arrêter par ceux qui abandonnent

quand ils se sentent mal, par ceux qui se désespèrent facilement,

par ceux que l'échec et l'injustice démoralisent, par ceux qui perdent

de vue leur objectif. Si vous voulez gagner, votre volonté ne doit

jamais fléchir, votre foi ne jamais faiblir. Vous ne devez jamais cesser

de vous battre."

 

* Je suis si rapide que lorsque j'éteins la lumière

je me retrouve au lit avant qu'il fasse noir.

En 1971, dans la forêt suisse de l'Uetliberg

En 1971, dans la forêt suisse de l'Uetliberg

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