Mon Bianchi n'est pas un vieux clou
et je prends mes jambes au cœur.
Ma fiancée Gabrielle s'est détournée
de sa tombe pour me pousser dans la côte
de Bassens et Johnny n'a rien trouvé
à redire devant l'éternité amoureuse.
Un peu plus loin, j'ai reçu
les vivats de Michel et Laurette.
En possession de tous ces moyens,
je suis arrivé à mes fins, où coule
une rivière. Aucune âme n'y pèche
et la civière reste étendue sur l'autre rive.
Une larme de lumière
dans la surface de réparation.
Il n'est plus là Franz Beckenbauer
pour allier classe et percussion.
Le peuple de Saint-Étienne pleure
depuis trop longtemps une équipe
digne des mineurs de fond.
Sur le terrain, le jeu oublie
d'aller vers le risque. Les nains
verts sont bien incapables
d'avoir des crampes et s'entendent
comme larrons qui foirent pour éteindre
la lampe de Geoffroy-Guichard.
Nous pardonnerons ses erreurs au sympathique Jean Raynal : les matchs contre le Legia Varsovie et le Bayern de Munich ont eu lieu en 1969 et le premier but est inscrit par Hervé Revelli.