Le sang bleu de l’écrivain
coule dans sa cellule.
Néant plus, la maladie
et l’âge le glacent.
Voir Naples pour apprendre
qu’il vient de mourir
sur la plainte de sa plume
plongerait dans un cauchemar
absolu tous les ardents défenseurs
de la liberté expressive. Lors,
nous en appelons à la liquéfaction
du ressentiment, comme à la grâce
de l’autre côté de la mer
où le soleil prend aussi une place.
* Nouvelle de Boualem Sansal /
14 juillet 2005, Le Monde des Livres.
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