7 avril 2017
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Page 11, Jacqueline se retrouve sur la route
de l'exode. Les forces d'occupation l'arrêtent
pour lui offrir des bonbons. Elle est encore faible.
L'épicier qui fait payer l'eau à ses compatriotes
n'aura pas les oreilles couleur griotte.
Page 11 toujours, Ariane voit rouge ; la résistance
ne s'achète pas avec des sucreries dans la paume
d'une petite fille : "Jette ça ! "
L'estomac de Jacqueline refuse de perdre ces bêtises
qui ont déjà gagné Cambrai.
Page 88, Jacqueline se retrouve sous la voûte
que rien n'érode. Ses grands gosses la fêtent.
Elle va souffler deux fois la bougie du débarquement.
La tarte aux cerises est gonflée comme un parachute
à Sainte-Mère-Église. Il nous faut tout de même dire :
"La farine est française." Brut de rire.