Au bout du monde à Saint-Alban, loin de moi
l'idée de mettre au ban de l'Histoire le marquis
Jean-Baptiste d'Oncieu de La Batie, hororable
maire de Barby entre 1912 et 1965, date de
l'abolition de ses privilèges par Louis Besson,
un Socialiste qui s'est toujourrs efforcé comme
Jaurès d'aller à l'idéal en comprenant le réel.
Mais je lève la tête de ma potence et le
château de la noblesse d'antan reste
un rempart contre le vent.
De l'air, j'en aurais pourtant besoin maintenant
entre Curienne et Thoiry ; rien à faire, le ciel
a décidé aujourd'hui d'allumer un incendie.
Et voici les pentes du col des Prés ; ce n'est
pas la canicule (35 à 40°) qui m'empêchera
d'honorer de nouveau la mémoire de Pierrot,
cycliste à l'eau claire et professeur d'italien
au collège Edmond Rostand.
Le panneau au sommet ressemble toujours
au tableau bon pour la craie.
Toute une époque, dont malheureusement
on se moque trop facilement.
Il faut bien que les nuls existent, faute pour
eux de rencontrer la conscience que la vie
n'est pas un long fleuve tranquille.