Tant qu'il y aura des livres à lire,
nous saurons vivre éloignés du pire.
Une extension du domaine de la lutte,
sans aucune propension à dire "amen" ou "zut".
Tant qu'il y aura des livres à lire,
nous saurons vivre éloignés du pire.
Une extension du domaine de la lutte,
sans aucune propension à dire "amen" ou "zut".
Le peuple a froid. Ne lui faites pas injure,
en pensant qu'il n'endossera aucune petite laine
à l'écoute d'Arthur Rimbaud veillant Paul Verlaine.
Tous les êtres gardent une part pour la littérature.
Le livre et la presse de jeunesse
ne reculent pas devant l'adversité.
Rendons-nous, plutôt par le train et le métro,
à Montreuil où plus d'un futur ont le droit d'exister.
Les vacances pour le meilleur migrent
vers le Sud. La mer et le ciel d'un bleu bigre !
Cela n'empêche pas de dissocier du pire
le Grand Nord que Pentti Holappa ancre à lire :
"Où est le pays des ailes blanches,
quand la terre disparaît et la tempête
engouffre les vibords et souffle les lanternes?"
(Extrait traduit par Gabriel Rebourcet / Cinq poètes du Grand Nord ;
volume 475 de la collection Poésie - éditions Gallimard, 2012.)
L'association Livralire, ancrée en Bourgogne,
fait un bien considérable. Elle cogne
en plein cœur et nous livre par exemple
une sélection pour rendre l'amer moins ample.