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  • : Pascaloup de Savoie
  •  Pascaloup de Savoie
  • : Fenêtre ouverte sur le monde, à plus d'un titre : poésie, sport, maîtrise de l'information...
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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 14:16
Lire pour grandir

Aussi sûr qu'un livre est une arme

de construction massive (vocabulaire,

imaginaire), les petits de sixième vont

s'engager à leur tour dans le prix des

écoliers lecteurs.

 

Pour cette campagne 2016, voici

les munitions :

 

la guerre du feu ; le marin et l'araignée

merveilleuse ; Léo, la belle et les bêtes ;

le marais de la peur ; grand-mère est un

gangster ; l'affaire des livres envolés.

 

Au fil de la lecture de ces ouvrages, nos bons

petits soldats sortiront des carnets de leurs rangs.

 

Il ne fait pas l'ombre d'un doute que la ligue de

l'enseignement et l'association des membres de

l'ordre des palmes académiques en distingueront

quelques-uns sous l'arc qui fait flèche de juin.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 18:19
En avant, le Pays emporte les livres avec lui

Les tenants de la barbarie voudraient que l'on

tourne la page de la culture, mais nous sommes

à l'image d'une civilisation qui sait prendre, entre

deux actes de guerre, le temps de la lecture.

 

Demain, par les chemins que la première neige

dissimulera peut-être, nous ne ferons pas mystère

des histoires qui nous donnent un sacré bol d'air.

 

La bibliothèque de Novalaise permettra ainsi

à chacun de reprendre du souffle à son aise.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 17:15
La poudre d'Elskamp...oète

Dans le train pour Liège, j'ai pris sur une boule

d'angoisse de quoi pousser le bouchon aussi

loin que la foule qui ne met pas Max au coin :

 

"A présent ici,

Noue-la ton écharpe,

C'est le vent, la pluie,

Tu n'as plus vingt ans,

 

Tes cheveux sont blancs

Et grise ta barbe,

Et voici la vie

Dont tu te déprends,

 

Plus rien ne t'attend

Dans les jours qui viennent,

Et choses anciennes

Qui ont fait leur temps,

 

Tu portes ton coeur

Et sans te leurrer,

Du jour ou de l'heure

Qui meurt ou qui naît."

 

(Ad Finem, extrait ; recueil

La Chanson de la rue Saint-Paul,

Gallimard / Poésie, 1997.)

 

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 13:08
à l'école des sourciers...

à l'école des sourciers...

A des années-lumière de Brassens, les élèves

ont peut-être d'autres cordes à leur arc, mais

la façon qu'ils ont de mener la barque de

l'émancipation mérite que l'on s'attarde sur

la leçon de l'intelligence...

 

C'est ainsi que l'un de ces derniers matins,

devant l'ignorance affichée par certains

à l'égard des livres ou magazines de la

bibliothèque (in the city, il n'y a que la réduction

du temps de trouvaille qui vaille comme silex),

j'en suis venu, face à l'écran de la déconvenue,

à lancer :

 

"Vous n'en avez pas assez de rester

à l'âge des cavernes numériques ?!"

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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 13:15
D'une note plaintive au timbre du plaisir

En bas où hurlent les vents,

j'ai rencontré Branwell Brontë.

 

Il a pris sur le temps écourté

de son existence pour me lire

un poème de sa soeur Emily :

 

"And first an hour of mournful musing,

And then a gush of bitter tears,

And then a dreary calm diffusing

Its deadly mist o' er joys and cares ;

 

And then a throb, and then a lightening,

And then a breathing from above,

And then a star in heaven brightening

The star, the glorious star of love.

 

(Ce qui nous donne, traduction faite

par Pierre Leyris :

 

C'est tout d'abord un temps de triste rêverie,

Puis un jaillissement de pleurs amers,

Puis un calme lugubre et son mortel brouillard

Qui s'épand sur joies et soucis ;

 

Puis le coeur qui palpite, puis un allègement,

Puis un souffle venu d'en-haut,

Puis une étoile qui s'allume au firmament,

L'étoile, l'étoile éblouissante de l'amour.)

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