La vie de nombre d'Allemands n'est pas
un long fleuve tranquille. Ils cèdent à
la méchanceté, devant l'afflux des migrants
qui ont pourtant traversé une mer de vinaigre.
L'Europe doit s'emparer de cette question aigre ;
la poésie ose de moins en moins sortir des rangs.
Mais je cite Patrick Chemin, le percussionniste
qui sait que l'exil est toujours triste :
" Noël 2013.
Un enfant roi
Qui ne se souvient pas
D'un enfant pauvre.
Les enfants des dieux
Naissent dans des étables
A Lampedusa.
Qui est ton père ? "
On peut être attaché aux vertus de l'écrit
et accorder à l'autre le "dernier cri"
quand il ose porter sa voix
dans le cercle où l'empathie ne va pas de soi.
Légionnaire, tu es un volontaire, servant la France avec honneur
et fidélité. Chaque légionnaire est ton frère d'armes, quelles que
soient sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours
la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline
et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus.
Fier de ton état de légionnaire, tu te montres dans ta tenue toujours
élégante, ton comportement toujours digne mais modeste,
ton casernement toujours net. Soldat d'élite, tu t'entraînes avec
rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux,
tu as le souci constant de ta forme physique. La mission est sacrée,
tu l'exécutes jusqu'au bout et s'il le faut, en opérations, au péril
de ta vie. Au combat, tu agis sans passion et sans haine,
tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais
ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes.