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Dans le hall des derniers jours,
deux petites perruches ont mis
en cage la politique de l'autruche.
Elles n'ont pas changé de perchoir
à moitié, croyant voir un émeutier ;
je les ai comprises !
Comment se fait-il que la rue
de France ne soit pas déserte ?
J'entends des pauvres gens
qui se rassemblent et protestent...
Le pouvoir en dernière position
roule toujours carrosse ; pire encore,
faute de représenter le peuple,
il use de tous les vices pour noyer
dans la première cuvette de chiottes
le poisson qui pilote les droits à une juste retraite.
Il en est qui s'agitent pour la déconstruction
de la République une et indivisible ;
il en est qui piétinent le drapeau,
les pauvres de l'intérieur, la sécurité ;
il en est qui veulent racheter la Rose
vendue au jardin des outrances ;
il en est qui se rassemblent
pour redonner du sens à la Nation.
À la lisière de la forêt rouge,
des imbéciles malheureux
déversent leur bile sur un petit-neveu.
Leur a-t-on appris que la famille
verse dans la mousse au chocolat
une pointe douce de vanille ?
J'ai si froid dans votre regard ;
me priver de croissant chaud
vous tient de beau quartier.
Dans quatre ans, la nouvelle gare
de France nous verra maréchaux.
