23 août 2014
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Quand on revient du Galibier (et je me suis dit
là-haut qu'un ermitage de six mois dans le tunnel
aurait pu se rapprocher de l'ombre et du silence
que Sylvain Tesson avait voulu vivre en 2010
dans une cabane de Sibérie),
on peut avoir l'impression que tout a rétréci au passage
du temps. Et pourtant, il y a tout autour de Chambéry de
quoi retrouver la béatitude de l'altitude.
C'est en tout cas ce que j'ai pu éprouver lundi sur mon
fidèle Bianchi, entre Saint-Jean de la Porte et Curienne,
via le col du Frêne, Aillon le Vieux et le col des Prés.