Nous ne sommes pas au bout de la peine
que les Poilus ont pu vivre, d'autant qu'un
ami poète m'a fait découvrir le cri de l'un
d'entre eux :
"Cette fois, mon coeur, c'est le grand voyage ;
Nous ne savons pas quand nous reviendrons.
Serons-nous plus fiers, plus fous ou plus sages ?
Qu'importe, mon coeur, puisque nous partons !"
Cet extrait appartient au poème que la mère
de Jean de La Ville de Mirmont trouva sur sa
table de travail ; il lui vouait une telle dévotion
qu'il partit au front, la fleur de la confiance
au fusil. Puisque sa mère existait, il était hors
de question que la mort rencontre son corps
et son esprit...
Les derniers mots du poète dans la tranchée
de première ligne furent : "Maman, maman !"
la signature de Jean de La Ville de Mirmont / Source : Wikipédia.