Le 14 juin, Jean d'Ormesson a trempé
ses yeux bleus dans le "thé ou café"
proposé par Catherine Ceylac.
L'immortel, qui aime à penser que
la réincarnation à l'Académie française
prend la forme d'un fauteuil, a bien
voulu aborder en Corse le cancer
dont il a triomphé, même s'il reconnaît
que "l'on devient las en vieillissant".
Mais l'homme n'est pas pressé
de reparler de la mort avec François
Mitterrand. Loin de se dire "pieux",
il reste néanmoins proche du "mystère
de Dieu" et son "dernier" ouvrage publié
par sa fille Héloïse ne ferme pas cette porte
de l'intelligence, déjà ouverte par Pascal.
"Comme un chant d'espérance", voilà
un livre à vivre en ce 16 juin, où deux
anniversaires prendront toute la lumière :
88 bougies pour lui, 57 pour bibi.