17 octobre 2014
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Comme il fait un temps à dévorer l'espace,
les vacances nous invitent à un bivouac,
d'autant plus grand qu'il veut mettre le coeur
à la table des gens.
Et l'espéranto, qui se fait trop rare encore,
donne volontiers sa langue à ce bel effort.
Avec lui, il ne s'agit pas de dire à l'homme
de là-bas que tout est plus haut ici, mais
au contraire de lui demander d'être ses frères.
Le CDI n'attendra pas huit ans pour faire vivre
à ses visiteurs ce beau voyage de l'extérieur
vers l'intérieur, et plusieurs carnets témoigneront
au printemps qu'il ne sert à rien d'aller de l'avant
si le pays d'où l'on vient n'apporte pas de lien.