Notre comité de lecture a parcouru
votre blog, en long et en travers.
Il ne correspond en rien
à ce que nous souhaitons
mettre en lumière.
Vos ombres dérangent
nos sorcières, dans le coup de balai
qu’elles sont fondées à donner.
Autrement dit, impossible d'établir
votre danse sur la poussière des minorités,
d’inviter la conception patriarcale
de l’amour au bal des soupçons gagnants,
de considérer que la famille
et la liberté fondent un bon ménage,
de lever le drapeau tricolore
et la sonnerie aux morts
dans le camp où le désœuvrement
et l’oubli font office de grande armée,
de nier au nuage de l’intelligence artificielle
le soleil de l’incarnation authentique,
de persister à enseigner aux enfants
qu’il faut choisir la difficulté
dans la vitrine de l’existence.
Impossible encore de vouloir imposer
la loi de la laîcité (comme le rapport Obin) et l’ordre
dans les quartiers où nous aimons, nous,
voir le voile en mouvement,
de donner carte blanche aux racines
chrétiennes pour couper la branche
islamiste, partout sur le territoire,
d’accepter les filets impossibles
à trouer de vos pages, le sable fin
pour les pauvres au Pays et le gros sel
pour la misère venue d’Afrique.
En un écho sans encens,
votre Civilisation a fait son temps
et votre plume aussi.
Notre cercle littéraire se passera
fort bien du dernier sacrement.
Le lit de mort d’une poésie, certaine
de sa façon d’être, a d’ailleurs déjà
été fait par nos amis pour Sylvain Tesson.
Bannir le merveilleux et puis quoi encore ? - Pascaloup de Savoie
Crédits photo : Magnus Winbjork, Animal Sentience, Facebook Une cabane au bord du lac Baïkal, la panthère des neiges est venue apposer sa griffe sur les parchemins noirs. Un cerf, volant avec le...
http://www.pascaloupdesavoie.fr/2024/01/bannir-le-merveilleux-et-puis-quoi-encore.html