12 février 2021
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J'en entends qui disent que le Président
Hollande n'aurait pas, s'il s'était représenté,
franchi le premier tour. Une hypothèse balayée
par son renoncement. Celui, dont l'avènement
porta une couronne de traîtrise, pourrait la vivre
l'an prochain. Il suffirait que la Gauche renonce
à la dispersion de ses forces (Mélenchon, Hidalgo,
Montebourg, Taubira, Royal, Jadot... pressentis
sur la ligne de départ : ne les excusons pas !)
pour changer la donne. Remarquez, la Droite républicaine
aurait, elle aussi, la faculté de se rapprocher du faîte,
avec Philippe ou Bertrand... Sinon, cela va sans dire,
la deuxième place pour le second tour paraît inséparable
de Marine Le Pen. Sa parole fait chair avec un peuple.
En 2022, qui fera campagne imparable ?