15 janvier 2021
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Il peut arriver que la télévision nous délivre
du mal moderne, de ce sadisme minable
qui nous impose l'ineptie du couvre-feu.
Hier soir, sur Arte, sans la moindre coupure
de publicité, j'ai bu d'Anne Fontaine
tous les sanglots mis en scène.
Chacune d'elles est l'épouse du Christ,
cela suffit aux suppôts de Staline
pour vouloir toutes les souiller. Ce fœtus qui bouge
dans leur être profond, c'est la négation
de l'existence véritable. La mère supérieure
croit bien faire, en confiant le premier né
du viol à la morsure de l'hiver. Inférieur
devient son cœur, au suicide d'une novice.
Les sœurs se reprennent, le fils du Père
reconnaît leur innocence. Elles n'avorteront pas
de cette foi qui les a prises en toute vertu.
Les suppôts de Staline ne sont plus.