Un cheval murmure à l'oreille
d'un être différent. Tu peux franchir,
toi aussi, tous les obstacles. Veille
sur ta confiance, je m'occupe de courir.
Deux êtres humains partagent la lumière,
qu'ils ont tendue à une ombre
de la rue. Grimpe le lierre
dans le ruisseau qui rend sombre.
Tu es une championne, ma fille ;
qui en doutait vacille.
Je suis fière de ta jeunesse ;
elle ensoleille toutes mes faiblesses.
Le riz est amer ;
personne ne tire au flanc.
Seules les vies solidaires
récoltent un avenir plus souriant.
Prenons le taureau par les cornes
du présent. Serrons l'autre dans nos bras,
pour dépasser toutes les bornes ;
du passé, changeons les draps.
Campement d'infortune ;
sous ce pont, personne ne danse.
Ils ne demandent pas la lune ;
juste un quartier sans indifférence.