31 décembre 2017
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Il fut un sale temps à la librairie Decitre
où le rayon poésie était exposé à la circulation
d'une grosse clientèle. Et je compte encor les coups
reçus dans le dos alors que je cherchai une épître,
à l'insu des emportements d'autres fictions.
Aujourd'hui, tout va mieux. Les poèmes restés debout
sont découverts à l'abri. Mademoiselle Chang
a compris pourquoi elle était là, quand à la caisse
j'ai déposé "La vraie gloire est ici". Pour François Cheng,
elle m'a remis le ticket de la première messe :
"Voici que le fleuve retourne à sa source,
Que nous terminons notre grand périple."