6 juin 2016
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20:31
De permanence au bunker, Franz
garde l'élégance du coeur. Il pense
à Gudrun qui l'attendait à la maison
avec des croissants en toute saison.
Ici et maintenant, l'aube pointe son nez
mais elle n'offrira aucun petit déjeuner.
Son cousin germain Otto Dix l'avait prévenu,
pour l'élément déclencheur de la seconde rixe
il n'y aura pas l'ombre d'un salut.
Franz a beau se plonger à corps perdu
dans la lecture d'un poème de Verlaine,
ses sanglots seront mis au violon avec la haine.