23 décembre 2015
3
23
/12
/décembre
/2015
14:11
Comme Jean-Yves et Philippe, mes compagnons
de voyage, je me souviens que la Petite Sirène
n'avait pas fouillé nos bagages.
Nous venions d'arriver à Copenhague début
juillet 1982 et le camping rangé comme un seul
Viking derrière l'équipe d'Allemagne chantait
devant nos larmes tricolores...Là encore, rien
de méchant.
Mais aujourd'hui, alors que nous sommes jeunes
depuis plus longtemps, nous prenons un coup
de vieux en entendant comme un bruit de bottes
danoises. Dès février prochain, ouvrir les valises
des réfugiés, que l'exil fait déjà passer sous la toise,
devrait devenir la devise de cette petite terre d'accueil.